J-drama
IS
~Otoko Demo Onna Demo Nai Sei~ ![]() Titre alternatif/Traduction : Intersexuel -Ne peut être ni une femme ni un homme Réalisateur(s) : Takashi FUJIO, Tatsuya IKEZAWA (Cat Street) Genre : Famille, Amitié, Lycée, Romance, Société Tiré d'un manga : "IS" par Chiyo ROKUHANA Nombre de saison(s) : 1 ![]() Année de diffusion : 2011 sur TV Tokyo OST : Thème "Personal COLOR“ d'Hilcrhyme Synopsis
Yoko et Natsu HOSHINO forment un couple tout ce qu'il y a de plus idéal : ils sont très amoureux, s'occupent ensemble d'une patisserie, et s'apprêtent à avoir leur premier enfant. Mais à la naissance, il y a un sérieux problème : l'enfant est intersexuel. Cet affection très rare rend ceux qu'elle touche porteurs des deux sexes à la naissance. On demande donc aux pare
Haru grandit et se comporte en garçon : il adore le foot, n'a que des amis garçons (surtout un qui est même au courant de son secret, Leon SAITO), parle comme un garçon ... ![]() Cette-dernière, très féminine, lui montre tous les bons aspects d’une vie de fille, et semble toujours pleine de bonne humeur. Mais peu à peu, Haru découvre qu’elle n’est pas aussi heureuse qu’elle voudrait le faire croire … Et parallèlement, il touche le coeur … d’un garçon ! Et lui non plus ne se sent pas indifférent ! Que va-t-il donc arriver à Haru ? Saki FUKUDA, alias "Haru HOSHINO" Ayame GORIKI, alias "Miwako AIHARA" Acteurs ![]() ![]()
Masahiro INOUE, alias "Kenji IBUKI" & Saki FUKUDA
![]() Miwako AIHARA : Ayame GORIKI (Asuko March) Yoko HOSHINO : Kaho MINAMI Taro HOSHINO : George TAKAHASHI (Cat Street) Kenji IBUKI (camarade de classe de Haru): Masahiro INOUE Leon SAITO (ami d'enfance de Haru): Jingi IRIE (Ghost Friends) Naoko AIHARA (mère de Miwako): Naomi NISHIDA ![]() ![]() ![]() ![]() Avis définitif (enfin !)
Voici venir mon véritable avis sur ce drama que j’ai mis de côté si longtemps, faute de traduction française … Et puis un beau jour, je ne sais plus trop pourquoi, je me suis demandé ce qu’il pouvait bien arriver ensuite. Je m’étais arrêtée à la fin du 3ème épisode, et j’avais une p’tite envie de reprendre. Alors je me suis attaquée à la version sous-titrée en anglais, et j’ai eu un vrai coup de cœur.
Dès le départ, IS m’avait plu par son originalité : traiter d’un thème aussi surprenant et aussi méconnu était tout à fait méritoire, surtout que dès le départ rien ne nous est épargné des soucis physiques de notre héros-héroïne. Médicalement parlant, tous les détails sont expliqués ; mais le sujet du drama n’est pas tant de parler ![]() Autant de questions passionnantes que ce drama soulève, mais qu’il nous laisse les pleins pouvoirs pour trancher : chacun est libre d’interpréter les évolutions des personnages à sa façon. Pour ma part, j’ai d’ailleurs été extrêmement surprise de ces évolutions : loin de se cantonner à l’originalité de son principe de bas, IS nous propose des développements riche en rebondissements ; chaque personnage a une véritable psychologie, et les adolescents changent véritablement au cours du drama, mais pas trop vite. Ils prennent des décisions inattendues, ou parfois même ne décident pas vraiment et sont eux-mêmes surpris par leurs sentiments. Les rebondissements sont multiples, et à chaque fois qu’on croit deviner comment le drama va se finir et bien paf ! les cartes sont partiellement distrbuées, un autre personnage vient mettre son grain de sel et remet en question ce que pensait les personnages principaux. ![]() Dès le départ, ces deux–là sont posés en antithèse, tant au niveau des psychologies des persos, de leur éducation, mais aussi du physqiue des actrices (et oui, ce sont toutes les deux des filles) ; Haru et Miwako sont parfaitement complémentaires (comme cette dernière le dit si joliment « si toi tu es comme un soleil, chaud et éclatant, alors moi je suis la lune ») et s’entendent à merveille (lui est masculin, joyeux, viril dans sa façon de relever les obstacles, sans préjugés ni arrière pensée, tandis qu’elle est extrêmement féminine, délicate, maniérée, tenace mais pleurnicharde, enfantine mais réaliste), mais leurs relations prennent une tournure particulièrement étrange vers les épisodes 3-4. En effet, c’est à ce moment-là qu’une révélation (qu’on voit venir, mais heureusement c’est la seule que j’avais deviné) a lieu, et que les rapports entre les deux adolescent(e) deviennent ambigüs : sont-ils(elles) ami(e)s ou ennemi(e)s ? Semblables ou différents ? Indissociables ou incompatibles ? Sont-ils amoureux l’un de ![]() Commençons par Saki FUKUDA. Cette génialissime actrice (connue surtout pour son rôle dans le glaçant LIFE, mais que j’ai aussi pour ma part beaucoup apprécié dans Quartet, Keizoku 2 – SPEC, W no Higeki …) a une capacité extraordinaire pour faire des persos très différents : elle est ![]() Ayame GORIKI, maintenant : elle joue Miwako, et est donc le stérotype parfait de la jolie petite fille-poupée, japonaise, polie, joyeuse, ravissante, sage … Mais comme vous vous en doutez, toute cette jolie façade se fissure peu à peu ; et l’actrice (que je ne connaissais que pour le désastreux Asuko March !) rend très ![]() ![]() Quelques mots sur les autres : la famille de Haru est adorable, bien jouée et réaliste dans son côté cocon face à la société, bien qu’il y ait parfois un jeu un peu caricatural les scènes familiales mettent toujours du baume au cœur. La famille de Miwako, au contraire, est bien plus juste individuellement, mais beaucoup plus terrifiante : la mère en particulier, a des yeux très sombres et des mimiques de poupée d’histoire d’horreur … le père, lui, est assez absent mais très juste dans sa maladresse. Masahiro INOUE, qui interprète un garçon dynamique qui va tomber amoureux de Haru, a un personnage très intéressant et bien plus profond qu’il n’y paraît au premier abord, mais son jeu m’a paru trop fade au niveau des yeux, qu’il a assez indifférents … Pour finir, mon p tit chouchou : Jingi IRIE ! Il joue le meilleur ami de Haru (qui le connaît depuis son enfance et est au courant pour son intersexuation), un garçon pas prise de tête et joyeux. Certes son jeu est un peu excessif, et sa simplicité moyennement crédible d’un point de vue scénaristique, mais l’acteur est tellement mignon et drôle qu’on marche, et qu’on éclate de rire dès qu’il apparaît ! Surtout qu’il prend une importance inattendue …
IS est donc un drama plein d’originalité et de rebondissements, réalistes et touchants, avec une belle brochette d’acteurs et un dynamisme permanent dans la musqiue et la mise en scène !
Ma note provisoire : 16/20
Ecrit en novembre 2011
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